Allocation spécifique de solidarité pour les plus de 55 ans

Points clés	Détails à retenir
🎯 Allocation spécifique pour +55 ans	💰 Montant mensuel 🧑‍🤝‍🧑 Conditions d’éligibilité

L’allocation spécifique de solidarité (ASS) est une aide financière mensuelle destinée aux personnes de 55 ans et plus en situation de précarité en France. Elle vise à leur garantir un niveau minimum de revenus pour subvenir à leurs besoins essentiels. Les bénéficiaires de l’ASS ont droit à un montant mensuel fixe, variable en fonction de leur situation familiale. Pour pouvoir y prétendre, il faut remplir certaines conditions, notamment avoir travaillé au moins 5 ans en tant que salarié ou non-salarié au cours des 10 dernières années. Dans cet article, découvrez les détails à retenir sur cette allocation de solidarité pour les plus de 55 ans.

01 | Qu’est-ce que l’allocation spécifique de solidarité pour les plus de 55 ans ?

L’allocation spécifique de solidarité pour les plus de 55 ans, souvent abrégée ASS, est une aide financière destinée aux personnes en fin de droits chômage. À la base, cette allocation a été créée pour maintenir une forme de revenu minimum à ceux qui, bien qu’ayant travaillé pendant leur vie active, se retrouvent sans emploi et sans ressources suffisantes. C’est un filet de sécurité dans un système social qui, parfois, peut laisser les plus âgés sur la touche.

Ce que je trouve personnellement utile avec ce dispositif, c’est qu’il permet à des seniors confrontés à un marché du travail souvent peu favorable de ne pas sombrer dans la précarité. Je pense notamment à une ancienne collègue, Madeleine, licenciée à 56 ans après 30 ans dans l’industrie textile. Grâce à l’ASS, elle a pu maintenir un revenu jusqu’à sa retraite, ce qui l’a littéralement sauvée.

02 | Qui peut bénéficier de l’ASS après 55 ans ?

Les conditions pour accéder à cette allocation sont assez précises. Avant tout, il faut avoir épuisé ses droits chômage auprès de Pôle emploi. Ensuite, il est impératif d’avoir au moins 55 ans, ce qui cible clairement une catégorie de demandeurs d’emploi seniors. Mais attention, ce n’est pas automatique : vos ressources doivent être inférieures à un certain plafond. En 2024, le seuil est fixé à environ 1 240 euros par mois pour une personne seule, et à 1 950 euros pour un couple.

Autre exigence : il faut avoir cotisé suffisamment au régime d’assurance chômage. Cela signifie avoir travaillé au moins cinq ans dans les dix dernières années précédant la fin de votre indemnisation chômage. Une amie à moi, Claire, remplissait tous les critères sauf celui des ressources mensuelles : une pension alimentaire perçue suffisait à la disqualifier. C’est dire si les conditions sont à la fois ciblées et rigoureuses.

03 | Quel est le montant de l’allocation spécifique de solidarité ?

Le montant de l’ASS dépend directement de vos ressources mensuelles et de votre situation familiale. En clair, plus vos revenus sont bas, plus l’aide versée est élevée, jusqu’à un plafond. En 2024, le montant maximal s’élève à environ 17,90 euros par jour, ce qui peut représenter un total de 537 euros par mois si vous percevez le montant plein.

Si vous êtes en couple, ce montant peut baisser, car les revenus du foyer sont pris en compte dans le calcul. C’est une allocation forfaitaire, versée tous les mois, et qui peut être revalorisée chaque année. Personnellement, je trouve que c’est peu, compte tenu du niveau de vie actuel. Mais pour certains, c’est ce qui permet de faire le lien entre fin de chômage et le passage à la retraite. Ce n’est pas une manne, mais un vrai soutien.

04 | Comment faire une demande d’allocation spécifique de solidarité ?

La demande de l’ASS se fait directement auprès de Pôle emploi. À la fin de vos droits à l’allocation chômage, vous recevez généralement une proposition de demande. Si ce n’est pas le cas, je vous recommande chaudement de prendre les devants. Il suffit de remplir un formulaire spécifique et de fournir plusieurs pièces justificatives : relevé de ressources, avis d’imposition, pièce d’identité, et justificatifs de l’activité professionnelle passée.

Le traitement prend en général 2 à 4 semaines. Une fois acceptée, l’allocation est versée chaque mois. J’avais aidé mon oncle, Paul, à faire sa demande : il avait du mal à rassembler tous les documents nécessaires, notamment les fiches de paie anciennes. Résultat ? Deux mois de retard sur son versement. Mon conseil : anticipez !

05 | Peut-on cumuler l’ASS avec d’autres revenus ou aides ?

C’est une des interrogations les plus fréquentes. Oui, vous pouvez cumuler l’ASS avec des revenus d’activité, mais sous certaines conditions. Si vous retravaillez à temps partiel ou acceptez un contrat court, le montant de l’allocation est ajusté en proportion. L’objectif reste d’inciter au retour à l’emploi, même partiel, sans couper toute aide.

Quant à la retraite, il peut y avoir des effets de seuil : percevoir l’ASS peut retarder le basculement vers l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées), qui est une autre aide sociale réservée aux seniors sans retraite suffisante.

Une énigme fréquente est celle du cumul avec une pension de réversion : là encore, tout dépend du montant global des ressources. Cela rend les choses plus complexes, mais à mes yeux c’est logique. Une tante, veuve depuis longtemps, a dû faire de nombreux allers-retours avec son conseiller Pôle emploi. Moralité : mieux vaut poser toutes vos questions lors du premier rendez-vous.

06 | Que faire en cas de refus ou d’inéligibilité ?

Recevoir une notification de refus, ce n’est jamais agréable, surtout quand on attend une aide aussi importante. Mais ne désespérez pas : il existe plusieurs solutions. D’abord, vous pouvez contester la décision, en envoyant un courrier explicatif et, si besoin, des justificatifs complémentaires. Des erreurs de calcul arrivent plus souvent qu’on le croit.

Ensuite, il existe des allocations alternatives : certaines personnes se tournent vers le RSA (revenu de solidarité active) ou vers l’ASPA si vous avez plus de 65 ans. Si vous avez de faibles revenus issus d’une activité, renseignez-vous aussi sur la prime d’activité.

Il m’est arrivé d’accompagner un ami senior, Gérard, recalé pour l’ASS à cause d’un trop-perçu de revenus non signalé. Il n’a pas baissé les bras et a finalement obtenu le RSA en complément d’un emploi à mi-temps. Comme quoi, il faut parfois ajuster sa stratégie administrative pour rebondir.