| Points clés | Détails à retenir |
| 🔑 Avoir un PEL de + 10 ans | 💡 Découvrez les avantages et les actions à entreprendre |
Vous détenez un Plan Epargne Logement de plus de 10 ans et vous vous demandez que faire avec ? Cet article répond à toutes vos questions et vous guide dans les démarches à suivre pour profiter au mieux de votre PEL. Tout d’abord, il faut savoir que posséder un PEL de plus de 10 ans offre de nombreux avantages tels qu’un taux d’intérêt avantageux ou la possibilité de contracter un prêt immobilier à des conditions préférentielles. Pour en bénéficier, il est également important de connaître les actions à entreprendre pour tirer le meilleur parti de votre PEL. Nous vous expliquons tout dans cet article !
01 | Comprendre ce qu’est un PEL et pourquoi la barre des 10 ans est cruciale
Le Plan Épargne Logement, ou PEL, est un produit d’épargne réglementé créé pour favoriser l’accession à la propriété. Il permet de cumuler des intérêts à taux garanti et, sous conditions, d’obtenir un prêt immobilier. Mais voilà, après 10 ans, tout change, ou presque. Je me rappelle encore de ma surprise quand, en consultant mon PEL ouvert en 2009, j’ai découvert que je ne pouvais plus y verser un centime !
Car oui, quand un PEL atteint 10 ans, les versements sont désactivés. C’est une étape majeure dans la vie de ce placement, et il devient alors urgent de s’interroger : garder ou clôturer ? C’est aussi un moment où ses performances, sa fiscalité et son utilité concrète doivent être passées au crible.
02 | Fonctionnement et vie d’un PEL au-delà de 10 ans
Un PEL a une durée de vie maximale variable selon sa date d’ouverture. S’il a été ouvert avant mars 2011, il peut durer jusqu’à 15 ans. Après cette date, il peut aller jusqu’à 20 ans, mais avec une subtilité : les droits à prêt sont figés à 15 ans. C’est souvent à ce moment que l’on découvre que le taux du PEL, aussi avantageux soit-il (jusqu’à 4,5 % pour les plus anciens !), peut devenir moins compétitif face à d’autres produits.
Dès sa 10e année, le PEL entre dans une nouvelle phase : vous ne pouvez plus faire de versements, même si vous n’avez pas encore atteint le plafond (hors intérêts) fixé à 61 200 euros. En revanche, les intérêts continuent de courir, et le taux contractuel initial est conservé jusqu’au terme — un avantage rare aujourd’hui.
03 | PEL + 10 ans : que faire concrètement ?
Si vous vous demandez “pel + 10 ans que faire”, je vous réponds : ça dépend… de votre projet, de l’ancienneté de votre plan, et de son taux. Première option : le maintenir, si le rendement est meilleur que celui des livrets classiques (Livret A à 3 % en 2024, par exemple) ou si vous souhaitez conserver les droits au prêt. Deuxième option : le clôturer pour libérer les fonds, surtout si le rendement est faible (1 % ou moins), ou pour réinvestir ailleurs.
Je connais quelqu’un qui a gardé son PEL de 2002 avec un taux de 4 %. Il n’y touche pas, et ça lui rapporte presque deux fois plus que n’importe quel livret classique ! À l’inverse, une amie avec un PEL ouvert en 2016 à 1,5 % a préféré le clôturer pour placer son argent dans une assurance-vie dynamique. Chacun doit faire ses calculs.
Enfin, il y a des cas où il est pertinent de transférer les fonds vers un autre produit d’épargne, comme une assurance-vie ou un compte à terme. L’intérêt ? Rechercher un rendement supérieur, tout en optimisant la fiscalité (nous allons y venir…).
04 | Fiscalité du PEL après 12 ans : attention à la douloureuse
Le vrai tournant, fiscalement parlant, c’est la 12e année. À ce stade, tous les PEL, même ceux ouverts avant janvier 2018, deviennent imposables. Les intérêts étaient jusque-là exonérés d’impôt sur le revenu (mais soumis aux prélèvements sociaux dès la 1re année), sauf exception. Désormais, place au PFU : le Prélèvement Forfaitaire Unique de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux).
Pour illustrer ça simplement : si votre PEL vous rapporte 1000 euros d’intérêts par an, vous en perdrez 300 au profit de l’État une fois la barre des 12 ans franchie. Ce n’est pas négligeable ! D’un point de vue purement fiscal, ce moment peut justifier la clôture du PEL si son rendement net devient inférieur à celui d’autres options de placement.
Il faut donc analyser précisément la rentabilité nette de son plan, poste fiscal après 12 ans, et ne pas se laisser bercer par le simple fait que “c’est un bon vieux placement garantissant un taux”.
05 | Ce que vaut un PEL par rapport aux autres placements
Je vous le dis franchement : garder un PEL à 2,5 % ou plus, c’est presque du luxe aujourd’hui. En comparaison, voici quelques rendements en 2024 :
– Livret A : 3 % net mais révisable et plafonné à 22 950 euros.
– Assurance-vie fonds en euros : entre 2 % et 2,6 % net selon les contrats.
– Compte à terme : autour de 3 % brut, souvent bloqué pendant un an ou plus.
En clair, si votre PEL affiche un rendement brut supérieur à 3 %, et qu’il est encore exonéré d’impôt, il mérite d’être conservé. En revanche, un PEL à 1 % ou 1,5 %, imposé et plafonné, fait pâle figure.
N’oubliez pas non plus que le PEL ne permet pas de retirer partiellement ses fonds. C’est « tout ou rien ». Vous devez donc réfléchir à votre besoin de liquidité. Si vous envisagez d’acheter un bien immobilier, cela peut être un bon moment pour mobiliser votre PEL afin d’emprunter à un taux décemment bas grâce au droit au prêt associé.
06 | Cas concrets selon l’année d’ouverture
Prenons quelques exemples clairs, car je me rends compte que c’est ce qu’on recherche instinctivement lorsqu’on veut des réponses simples.
– Vous avez ouvert votre PEL en 2001 ? Taux souvent au-dessus de 4 %, fiscalité nulle jusqu’à 12 ans et droits au prêt conservés. Gardez-le si vous n’avez pas de meilleur placement à disposition.
– PEL de 2012 ? Taux autour de 2,5 %, fiscalité applicable dès aujourd’hui si le plan a plus de 12 ans. Étudiez bien la rentabilité nette. Ça reste compétitif dans de nombreux cas.
– PEL ouvert en 2018 ou après ? Taux de 1 %, PFU applicable dès la 1re année. Pour moi, sauf raison spécifique (projet immobilier prévu), il est souvent plus judicieux de transférer les fonds ailleurs.
En conclusion, chaque PEL est un cas d’école. Il faut en connaître la date d’ouverture, le taux, le niveau de fiscalité et vos projets personnels. Je conseille vivement de faire vos simulations ou de consulter un conseiller financier, surtout si votre PEL pèse une part importante de votre épargne.
Que faire pour les pel + 10 ans ?
Vous l’aurez compris, un PEL de plus de 10 ans peut être une aubaine… ou un poids mort. Tout dépend de son taux, de sa fiscalité et de vos objectifs. Prenez le temps de comparer ses performances nettes, d’évaluer vos besoins futurs en liquidités ou en projets immobiliers, et surtout, n’hésitez pas à vous faire accompagner. Cela évitera une mauvaise décision… et quelques regrets.




